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Les états de bases de la méditation

Nancy Gagnon Influenceuse Positive Par Le 26/01/2024

Dans Etude Essenienne

Acquérir les états de bases

La méditation

La méditation est un art de vivre, une respiration de l’âme.

Méditer suppose une discipline et des techniques éprouvées.

 

L’homme est constitué d’une partie visible : le corps physique et d’une partie invisible : ses trois centres d’intelligence que sont la pensée, le cœur et la volonté.

 

Les 3 états de base

Le calme serein, l’harmonie, la clarté sont trois états de base fondamentaux de la méditation, ils sont la terre de nos trois centres d’intelligence, un état d’être où chacun de nos centres trouve une stabilité.

Ils ont été transmis par Olivier Manitara d’une manière vivante à l’occasion de méditations et expliqués lors de conférences.

Chacun de ces états de base peut être travaillé séparément ou ensemble.

Dans l’idéal, chaque méditant devrait cultiver et associer ces trois états de base durant une vingtaine de minutes avant d’entreprendre un travail intérieur. Ces états de base sont une hygiène de vie quotidienne, un éducatif de base de l’apprentissage à la méditation.

 

Ils reposent sur un principe de base : l’immobilité du corps physique.

 

L'immobilité pendant 20 mn

Pourquoi est-il nécessaire de cultiver « l’immobilité » durant vingt minutes ?

 

La méditation est un art, elle obéit à des lois, elle repose sur une technique, penser qu’il suffirait de s’asseoir et de fermer les yeux pour faire l’expérience de la méditation conduirait à une illusion ; méditer, c’est se structurer, c’est apprendre à gravir les étages de son être en les maîtrisant.

 

Ainsi, l’immobilité du corps est un préalable à l’immobilité des 3 centres d’intelligence dans l’homme :

 

L’immobilité dans la volonté, dans les désirs s’appelle le calme.

L’immobilité dans le cœur, dans les sentiments s’appelle l’harmonie.

L’immobilité dans la pensée s’appelle la clarté.

L’immobilité du corps physique amène une grande paix dans et autour du corps.

 

La maîtrise des influences subtiles

Méditer repose sur une maîtrise parfaite et consciente de ses quatre corps : terre, eau, air et feu.

 

Nous aborderons le principe de base : la maîtrise du corps physique.

 

Par cette maîtrise, il est alors possible d’entrer dans le monde subtil du corps d’eau avec conscience.

 

Il est fondamental que le corps de terre, le corps physique soit bien préparé par la concentration, la maîtrise, la stabilité, le calme, le silence intérieur.

 

Les états de base nous apprennent à nous unir consciemment avec l’être du calme, de l’harmonie et de la clarté.

 

Le corps d'eau

Lorsque le corps de terre est stabilisé, nous pouvons commencer à entrer dans la subtilité magique de l’eau, dans la perception des fluides et des influences invisibles qui nous entourent.

 

Cette perception est une éthérisation de notre corps physique, un élargissement de son activité dans des mondes de plus en plus larges jusqu’à atteindre la résonnance avec un monde pur et sacré.

Vingt minutes est le temps nécessaire pour stabiliser son corps physique et pour entrer dans le corps d’eau afin de le purifier par l’union consciente avec l’intelligence de l’être de l’eau.

Bien souvent, nous ne parvenons pas à purifier notre corps d’eau parce que nous n’avons aucun contrôle sur notre corps physique et sur les influences qui le mettent en action et le touchent, agissent sur lui et le conduisent dans des attitudes, des états d’âme, des réactions qui ne sont pas conformes à une intelligence supérieure divine.

 

Lorsque nous pénétrons dans le corps d’eau, nous entrons dans la conscience magique des forces subtiles : Le corps d’eau est la puissance magique créatrice. Elle est l’amplification du corps physique.

 

Si le corps physique est dominé inconsciemment par une eau trouble, l’homme est totalement asservi par une intelligence sombre sans même le savoir. L’homme ne peut sortir de l’envoûtement de cette eau gluante qu’en maîtrisant son corps physique, son corps de terre, en lui donnant une forme et une orientation capables de rendre l’eau qui l’entoure vivante. Alors il verra apparaître autour de lui les influences subtiles qui gouvernaient sa vie en se cachant.

Nous voyons là l’enjeu de pratiquer la méditation en respectant une technique, des principes de base.

Pour pénétrer le corps d’eau, nous devons impérativement être pur, clair, en harmonie avec l’intelligence de Dieu dans l’eau, sans quoi tous les mondes sont mélangés ; il ne peut alors y avoir de discernement, nous ne faisons plus la distinction entre ce qui est bon et ce qui ne l’est pas : cela engendre la confusion, le trouble.

 

Si les pensées, les états d’âme stagnent dans le corps comme une eau sale, il se forme des marécages où toutes sortes de mauvaises entités et de germes de maladie viennent se loger.

 

Chaque jour, nous devons nous éveiller et nettoyer notre corps d’eau, sinon il devient le siège et la maison de mondes plus subtils qui viennent s’agglutiner, devenant de plus en plus denses jusqu’à former des égrégores qui s’emparent de tous les systèmes et de la vie de l’homme. Ces mondes vivent dans le corps d’eau et s’y enracinent.

Cherchant à atteindre le corps physique, ils deviennent solides et empêchent l’eau de circuler librement dans l’organisme physique et subtil.

C’est donc une nécessité pour la survie du corps physique et du corps d’eau de les nettoyer régulièrement afin d’y apporter la pureté, la bonté, la claire conscience, la belle pensée, la parole sage, l’acte aimant et pour le corps physique : l’eau pure et claire en abondance.

 

Si l’eau de la conscience est pure, elle coule à travers l’observation de soi et fait naître la vigilance et la clarté intérieure qui permettent la maîtrise des pensées, des sentiments et des actes.

Chaque jour, laissons l’être supérieur de l’eau nous toucher, nous bénir, nous nettoyer, nous renouveler et nous conduire à travers les trois centres d’intelligence de la pensée, des sentiments et de la volonté.

L’être pur de l’eau aspire à nous parler pour nous conduire vers le royaume où le corps deviendra une terre capable de faire apparaître un monde supérieur de créativité belle, empli de majesté, de sagesse, de divinité.

 

L’eau aurique qui nous entoure nous parle de pureté, de la robe blanche de la grande Fraternité universelle, par cette eau nous prenons conscience que nous vivons les uns dans les autres, que nous sommes interdépendants et non séparés des différents règnes qui nous entourent.

 

Le corps de terre est le plus bas de l’incarnation humaine, il est le résultat. Pour purifier l’eau qui l’entoure et l’anime, il est important de développer l’art de la respiration consciente, d’apprendre à maîtriser ses gestes et ses pensées.

Par cette discipline, le corps s’éveille dans la subtilité qui l’entoure et l’influence.

Chaque pensée, attitude, mouvement, état d’âme doit révéler et guérir la relation du corps physique avec l’aspect magique, subtil dû à la présence du corps d’eau.

C’est une nouvelle conscience et une perception subtile qui doivent apparaître.

Chaque jour, il est nécessaire de cultiver cet état d’être de « se poser » pour permettre à l’eau aurique qui nous entoure d’être à l’image d’un lac transparent dont les sédiments se déposent sur le sol, alors notre corps d’eau peut accueillir la lumière du Soleil.

 

 

La Mère Terre

La Mère Terre nous offre toutes les conditions pour réaliser ce travail, elle nous permet à la fois de trouver la stabilité et de poser sur le sol tout ce qui alourdit notre vie car elle aime que ses enfants s’éveillent dans la conscience d’être des intermédiaires éveillés entre deux mondes.

Nous nous posons sur le sol avec confiance, nous nous abandonnons à la présence de la Mère, tout notre corps se détend, nous sommes conscients que nous n’avons rien à faire mais juste à être, nous nous tenons dans le « non-savoir ».

Cette technique parait simple mais elle est l'essence de la méditation essénienne.

Laisser le corps être libre du mental.

C'est la clé qui permet au corps d'aller chercher dans la nature les éléments dont il a besoin.

 

Nous déposons tout le poids de notre corps sur le sol, tout ce qui alourdit notre vie et emplit notre quotidien.

 

Dans un premier temps, nous cherchons l’immobilité physique, le corps se détend naturellement et se libère de toutes les tensions, une douce énergie l’emplit : la présence de la Mère.

 

En nous posant sur la Mère pour faire l’expérience de la méditation, nous entrons dans un fleuve, dans une tradition vivante, une hérédité sacrée: nous nous tenons dans le corps de tous ceux qui ont médité avant nous.

 

Nous ne méditons pas seulement pour nous, mais en portant à l’intérieur de nous tous les règnes et tous les êtres, ainsi notre acte prend une dimension universelle et un caractère sacré et impersonnel, nous invitons ainsi les règnes de la Mère à se joindre à nous.

Par le silence, la respiration douce et tranquille, l’immobilité, une sensation de paix emplit le corps. Le centre de la volonté devient calme, tous les désirs, toutes les intentions se posent, se dissolvent. Une sérénité, une plénitude apparaît dans le centre du coeur, le corps s’élargit, puis une clarté apparaît dans le centre de la pensée.

Lorsque tout ce qui nous animait se pose, c’est-à-dire une eau aux multiples influences, nous pouvons sentir dans le même temps l’énergie créatrice s’élever à travers nous comme la sève s’élève à travers la tige des fleurs.

 

La colonne vertébrale se redresse dans la verticalité, la fleur de la méditation peut alors se poser sur l’eau, s’ouvrir à la présence et à la subtilité d’un monde supérieur.

 

Les méthodes de méditation

Quelle méthode devons-nous adopter pour effectuer ce travail ?

Quelle relation devons-nous établir avec la Mère ?

Que sont réellement ces trois états de base et que nous apportent-ils au quotidien ?

 

Nous allons vous transmettre un ensemble de techniques, vous proposer une trame directrice afin que chacun d’entre vous puisse trouver des éléments pour enrichir son travail quotidien et progresser plus rapidement.

 

Ces états de base sont précieux, ils constituent une base, une fondation à chacune de nos célébrations de la Ronde des Archanges.

 

Pratiquer ces techniques régulièrement chez soi permet d’entrer plus facilement dans le travail lors des célébrations et offre une stabilité à nos Anges, un point d’ancrage afin qu’ils puissent être un réceptacle en nous à la sagesse des Archanges.

 

La terre qui nous porte

Sans la présence du sol sous nos pieds, que se passerait-il ?

 

Nous marchons tous les jours sans peut-être nous rendre compte que la terre nous porte ; elle offre une stabilité par la solidité du sol à l’inverse de l’eau que nous traversons de tout notre poids.

 

Mais la terre n’a pas seulement la particularité d’être solide, si nous regardons bien autour de nous elle porte les semences et les met au monde ; elle possède la capacité de prendre, de porter, de nourrir et ensuite de permettre une élévation : il nous suffit simplement d’observer les végétaux qui nous entourent.

 

Un arbre, une fleur trouvent la capacité de s’élever par la force qui émane du sol, la terre les nourrit et leur offre une stabilité en portant leurs racines à l’intérieur d’elle et les nourrit pour que la sève s’élève vers les hauteurs.

 

Il en est de même pour nous : la terre nous porte ; il nous suffit tout simplement de nous poser sur elle avec attention et conscience pour comprendre pourquoi toutes les traditions parlent de la terre comme d’une Mère.

 

S'asseoir sur le sol

Techniques de bases

 

Lorsque tu t’assieds sur le sol et que tu offres ta conscience et ton attention aimante à la terre, il se développe en toi un état d’âme particulier : la simplicité, la pureté, l’éveil dans l’essentiel.

 

Il faut que cette attitude devienne pour toi un état de base, une fondation pour ton travail.

Tu t’assieds sur le sol avec amour.

Tu prends conscience que la terre te porte et, avec confiance, tu déposes le poids de ton corps sur elle.

Dans ton corps tout devient léger et tu sens de nouveau l’énergie circuler librement en lui.

A travers ta confiance en la terre, ce sont toutes tes tensions et tes blocages physiques qui te quittent, se dénouent.

C’est là une technique de base de grande purification.

Accepte la puissance de la simplicité lorsque le cœur participe.

 

Après le poids de ton corps, dépose consciemment tous tes soucis, tous tes problèmes, tes pensées sombres, tes sentiments perturbants, tes désirs inférieurs... sur le sol.

 

Imagine une douce lumière qui coule dans la sphère de ta tête, de tes mains et de tes pieds. Elle emplit tout le corps, et toutes les maladies, toutes les obscurités et les peurs te quittent par les pieds et entrent dans la terre pour être transformées.

 

Reste ainsi dans un état de calme, d’harmonie, de clarté.

 

Pense :

 

« Clarté dans la tête.

Harmonie dans les sentiments et les mains.

Calme Serein dans le ventre et les pieds. »

 

La terre aime que tu lui offres tout le négatif de cette façon car elle peut le transformer dans ses ateliers secrets.

 

Il s’agit là d’un exercice de base qui permet de prendre conscience de l’énergie de la terre mais aussi de son importance pour déposer tout ce qui nous entoure et vit à nos dépens.

 

Prendre conscience du sol qui nous porte

Consciemment, dépose sur le sol le poids de ton corps, abandonne-toi avec confiance en lui.

 

En même temps que tu offres ton poids à la terre, laisse tout le stress et les poisons psychiques accumulés couler de toi vers la terre.

 

Tu deviens léger et de plus en plus détendu.

Si tu accomplis bien cette technique, un état de calme serein intérieur et d’immobilité physique extérieure va apparaître.

Tu vas progressivement devenir semblable à une pierre seulement animée par ta respiration et ton être intérieur va devenir plus présent, conscient.

 

Attitude intérieure

 

« Assieds-toi sur le sol et laisse naître en toi et autour de toi une ambiance de pensées, sentiments et intentions pures et sacrées. »

 

Lorsque nous sommes dans une immobilité parfaite, nous sommes prêts pour appeler le calme à l’intérieur de nous.

 

L’appel du calme serein

Avant d’entreprendre quoi que ce soit dans la vie, tu dois t’intérioriser, respirer profondément par le ventre et penser consciemment au calme serein qui vit en ton âme.

 

Ce calme doit devenir le point d’appui stable et inébranlable du temple intérieur que tu veux édifier.

 

Tu peux le faire en te concentrant dans le centre du ventre, en contrôlant ta respiration et ta pensée.

En se concentrant et en respirant par le ventre, la pensée s’éclaircit d’elle-même

 

Dis-toi intérieurement:

« J’appelle en moi le grand calme. Qu’il me pénètre tout entier et s’établisse dans mon être. »

Le calme serein ne peut pas être amené par la force de la volonté mais il doit plutôt être souhaité de l’intérieur avec douceur et ensuite, il faut le laisser venir de lui- même. Il faut apprendre à agir sans agir, à l’appeler en le rendant présent par lui- même.

 

Du calme naît la patience qui est la bonne terre qui peut recevoir la graine de la vérité.

 

Dans le calme serein, la terre et le ciel sont apaisés.

 

La terre peut s’ouvrir et accepter d’être transformée, d’être fécondée par le ciel, et le ciel peut descendre et accepter de s’incarner dans une forme pour l’ennoblir.

 

Le fondement de l’apparition du calme serein réside dans le fait de poser le poids de son corps sur le sol avec confiance et de s’abandonner à la terre comme à une mère aimante.

 

Ensuite il faut entrer dans une position juste, le dos droit, le corps détendu et apprendre à ne plus bouger. La respiration doit être régulière et permettre d’augmenter la conscience claire et libre.

 

Plus tu entreras dans le calme serein, plus tu verras augmenter en toi la conscience claire, immobile et silencieuse.

 

Apprendre à ne plus bouger : c’est devenir immobile ; c’est cultiver un état d’immobilité extérieur mais aussi et surtout, intérieur ; l’état intérieur est rendu puissant par l’état extérieur.

 

L’Immobilité

« Que l’homme se taise, qu’il entre dans le silence, dans l’immobilité, dans le grand calme et qu’il essaie dans la patience et la douceur de comprendre ce que le Divin lui dit de l’intérieur. Le Divin est au-delà de ce que l’homme entend, voit, pressent. Son langage est aussi clair que lorsqu’un homme parle à un autre. »

Quand tu t’approches de ce moment où tu es calme, posé, tu t’éveilles de l’intérieur dans la douceur, dans le bonheur à l’intérieur de toi, dans la légèreté, jusqu’à ce que tu sentes que ton corps disparaît : tu entres alors dans une immobilité parfaite.

 

Si tu arrêtes toutes les activités du corps (pensées, sentiments, désirs), il apparaît en toi un monde intérieur. Lorsque ce monde apparaît en toi, tu es fécondé par un monde supérieur. Tu commences à t’éveiller.

 

Tu commences à prendre conscience qu’il n’y a pas que la vie extérieure ; mais il y a en toi : l’invisible, le caché ; tes pensées sont vivantes, tes sentiments sont quelque chose, ta volonté est aussi quelque chose. »

L’énergie de la Mère entre dans le corps de l’homme lorsque l’homme met son corps dans l’immobilité.

La position juste naît de la détente, de la confiance en la Mère.

 

 

Le terme de mettre son corps dans l’immobilité ne fait pas uniquement référence au corps physique. Pour la sagesse essénienne l’immobilité est un Ange et mettre son corps dans l’immobilité c’est se placer dans l’aura, dans le corps de cet Ange.

La règle, la base est d’être posé sur le sol.

Lorsque vous avez compris que vous êtes posé sur le sol, que votre corps disparaît, vous sentez ce bonheur et cette plénitude intérieure d’être dans l’immobilité, alors vous laissez vos pensées être libres, vous ne les rejetez pas, vous ne les écartez pas, vous les laissez vous traverser puisque vous êtes calmes. Elles vont se calmer.

 

Par contre, si vous les écartez : vous avez bougé.

 

Par exemple, pour rester concentré sur Dieu dans le temple, quoiqu’il arrive autour, vous devez l’accepter, il n’y a pas de problème : acceptez les mauvaises pensées, elles ont le droit d’exister : c’est d’ailleurs nous qui les avons mises au monde, on aurait du mal à les rejeter maintenant ! Nous serions des parents indignes ! De plus, cela augmenterait notre pensée négative et ainsi de suite…

 

Conduisez vos enfants vers la Lumière en leur offrant ce qu’ils veulent : les pensées veulent la clarté de l’air, elles veulent se poser, elles trouveront le bonheur, elles se dissoudront, elles se libéreront, elles sont comme nous, elles veulent aller vers Dieu, toutes ! Toutes veulent aller vers Dieu ! Si le sol est la terre du corps, la clarté est une terre pour les pensées : les pensées veulent se poser sur la clarté et trouver le repos à l’image du corps sur la terre qui devient immobile. Nos désirs comme nos souhaits se posent sur la terre du calme. Nos sentiments se posent sur l’harmonie.

 

En étant immobile, posé sur le sol, nous dirigeons notre attention à l’intérieur de nous, vers le centre…

 

Se centrer

Se centrer signifie entrer dans le calme, entrer dans le silence, se poser, se rassurer, enlever le superflu et tourner toute son attention vers le centre, c’est à dire vers soi-même, vers le corps.

Se placer dans une posture de méditation et dans une immobilité tel que la pratiquait les pharaons et les esséniens depuis l’aube des temps pour être dans le silence avec toute son énergie tournée vers l’intérieur.

 

L’écoute doit être tournée vers l’intérieur, les yeux doivent être tournés vers l’intérieur, le souffle doit être tourné vers l’intérieur, le goût doit être tourné vers l’intérieur alors l’attention tournée vers soi peut apparaître.

 

Cette posture est travaillée naturellement dans le temple des Archanges mais l’homme doit d’abord avoir ce savoir comme une condition préalable pour s’en approcher.

La posture assise, l’immobilité, le contrôle de soi, l’attention tournée vers l’intérieur, vers l’immatériel, vers le non-corps engendrent la félicité, ouvrent la respiration et apportent la clarté.

Poser son corps, le placer dans l’immobilité sont les clés de la méditation mais le simple fait de le vouloir suffit à faire apparaître en nous plein de choses qui veulent bouger.

 

Rester dans l’immobilité est difficile, c’est un entraînement et nous ne sommes pas entraînés.

 

Si vous arrivez à rester dans l’immobilité parfaite de votre corps durant vingt minutes, dans une posture droite en posant ce qui vient vers vous sur la terre, c’est-à-dire : toutes les tensions de votre corps, toutes les pensées, les sentiments, les états d’âme, les forces à l’intérieur de vous qui vous perturbent, tout va devenir clair en vous, votre corps va disparaître.

Vous allez faire cette expérience de différencier à l’intérieur de vous le corps et le non-corps, la partie invisible subtile de votre être : le précieux.

Alors apparaît le silence.

 

Le silence

Vous devez savoir entrer dans le silence et dans le calme. Vous devez savoir entrer dans une immobilité absolue. C’est un grand respect.

Vous devez apprendre à vous détendre, jamais vous n’y arriverez si vous ne connaissez pas les secrets de la mère et si vous n’avez pas en vous certaines vertus qui sont des vertus de l’amour de la terre, de l’amour des arbres, de l’amour de la lumière, du soleil.

Le silence permet la communion avec le monde supérieur : Le silence d’être tourné vers le plus haut, de toujours regarder l’origine.

La pensée est apparue, mais quelle est cette intelligence qui veut se manifester à travers elle ?

 

La pensée de se relier, de se tourner vers ce moi supérieur.

 

Seul le silence permet de s’approcher de la source.

 

Nous entrons dans l’immobilité, dans le silence, dans le calme. Notre respiration est emplie de douceur.

 

Nous devons nous approcher d’un maître comme nous devons nous approcher d’une source.

Une source est précieuse, elle donne l’eau de la vie, elle lave, elle régénère mais nous ne devons pas faire n’importe quoi avec une source.

Nous devons être calme, nous devons être silencieux à l’intérieur, nous devons prendre soin de la source.

Si nous ne prenons pas soin de ce qui est précieux alors nous perdons la vie.

 

Après l’appel du calme serein qui correspond au centre de la volonté, le méditant peut se concentrer sur le centre du cœur pour s’unir consciemment à l’harmonie.

 

L'Harmonie

S’harmoniser, c’est s’unir avec le Je divin en soi.

La perfection consiste à ce que ton attention, ta concentration et ta perception soient sans cesse dirigées vers la présence du Je divin en toi.

Toutes tes pensées sont alors dans la clarté, tes sentiments sont dans l’harmonie, ta volonté est calme et puissante et tes actes sont reliés au royaume de Dieu et se tiennent dans sa justice, sa justesse. Ainsi, tu es l’Être véritable Je-Suis, un avec le Père que tu manifestes à travers ta pensée, ton coeur, ta volonté, tes actes.

 

Comme nous l’avons indiqué lors du premier état de base, il est fondamental de prendre la bonne habitude de sentir le sol sous nos pieds, de sentir que la terre nous porte. Même lorsque tu es étendu sur ton lit pour dormir, tu peux prendre conscience que la terre te soutient et que tu lui abandonnes ton corps avec confiance.

 

Ensuite, il faut sentir le ciel infini au-dessus de toi. Il faut acquérir cette perception de l’immensité, de l’éternité des hauteurs les plus hautes. Tu dois parvenir à ressentir que l’immensité infinie du ciel au-dessus de toi t’élève et t’attire vers le haut, elle te redresse et t’éveille dans ton être véritable et éternel.

 

Ton corps doit être détendu, ton dos est droit et ta respiration est douce et régulière.

 

Après avoir posé ton corps sur la terre, appelé le calme serein et le laisser emplir toutes tes cellules tu peux maintenant te concentrer sur le centre du cœur et appeler l’harmonie en cultivant la pensée source.

« La perfection consiste à ce que ton attention, ta concentration, ta perception soient sans cesse dirigées vers la présence du Je divin en toi ».

L’harmonie agit sur tes trois centres, elle va harmoniser :

 

Tes pensées avec l’intelligence cosmique,

tes sentiments avec l’amour divin universel qui imprègne tout l’univers vivant,

tes désirs et tes actes avec l’ordre cosmique.

 

Apprendre à penser impersonnellement, c’est apprendre à penser comme l’intelligence cosmique, c’est préférer le point de vue de la vérité.

 

S’harmoniser avec l’amour divin implique de renoncer à ses sentiments inférieurs, possessifs, limités. L’amour doit devenir inconditionnel, il est une force, une conscience supérieure libre et agissante.

 

Pour s’harmoniser avec l’ordre cosmique, nous devons renoncer à nos désirs personnels et égoïstes et vivre une vie pure, libre et universelle.

 

Lorsque tu es parvenu à faire naître en toi les deux premiers états de base, tu peux maintenant t’élever vers le centre de la tête ; tu peux ressentir que ton corps assis sur la terre est semblable à une montagne dont la tête en est le sommet.

 

La clarté

Le calme fait apparaître la clarté

 

Vous vous posez, vous entrez dans le calme, vous cultivez le calme à l’intérieur. Et vous sentez la clarté de l’aube. Voyez le ciel qui commence à s’ouvrir à l’aube avec toutes les couleurs. Vous sentez l’espace, cela veut dire la tête. Vous sortez de toutes ces pensées qui font un bruit effroyable.

 

La clarté est la terre des pensées.

 

Mes pensées, sur quelle terre sont-elles posées ?

 

Elles sont posées sur la clarté. Le corps est posé sur la Terre, les pensées sont posées sur la clarté. Si tu es la clarté, les pensées se posent sur toi, tu es ce qui porte toutes les pensées et toutes les pensées se calment et en fin de compte il n’y a plus de mauvaises pensées, il n’y a plus de pensées perturbatrices car lorsqu’elles s’approchent de toi elles trouvent ce qu’elles cherchent et sont immédiatement dans le bonheur.

 

La clarté permet d’entrer en relation avec les Anges et son Ange.

 

Tu peux t’apercevoir qu’à travers la clarté, tu t’unis à tout ce qui est clair dans l’univers. A travers la clarté un champ magnétique qui n’est pas du monde vient vers toi et te donne tout un enseignement.

 

C’est un enseignement qui ne vient pas du monde mais des Anges.

 

Pour faire apparaître la clarté, tu peux penser à l’immensité du ciel bleu, te concentrer sur lui et le laisser agir en toi et sur toi.

 

Ces trois états sont une base, il constitue les fondations de notre travail.

 

Au cours de cette lecture, vous avez pu découvrir que ces trois états sont indépendants, ils peuvent être travaillés séparément. Nous vous avons proposé un axe de travail, une technique, ensuite il revient à chacun d’entre vous de trouver et de développer son propre style.

 

Synthèse des états de base : la relation avec la Ronde des Archanges et son Ange.

 

Lorsqu’un homme commence à se centrer dans son premier centre par la méditation, par le contact avec la Mère alors se développent la respiration et la clarté dans la pensée. C’est un processus naturel. Les trois centres s’éveillent et l’homme entre dans l’harmonie, alors se développe autour de lui une aura de lumière, la grande aura du soleil, c’est la Ronde des Archanges.

 

L’homme comprend réellement ce qu’est un Ange : un Ange dans sa pensée, un Ange dans son souffle, un Ange dans son atmosphère, un Ange dans son ventre, dans ses actes, dans son être. Il devient une vertu, il devient une sagesse, il devient une harmonie : une harmonie dans ses yeux, dans sa parole, dans son souffle, dans ses actes, dans ses réalisations.

 

Il veut mettre l’harmonie dans sa vie, il veut mettre la clarté dans sa vie alors il comprend la valeur de la Ronde des Archanges.

 

NANSHŸ ĀNGĒ ÉVEILLANCE DE LA SAGESSE UNIVERSELLE

L'enseignement vient vers toi, il t’entoure et te parle de l’intérieur!

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➽───────────────❥ Cette formation est issue d’une série d’enseignements transmis par Olivier Manitara lors de ses manifestations publiques. Olivier Manitara est un pédagogue qui se sert entre autres de la magie et de la télépathie pour enseigner. Il ne parle pas qu’avec sa voix mais aussi avec son âme et il n’est pas facile de faire passer par l’écrit ce qui est une évidence en sa présence ou ce qui demande une attention au subtil. Les textes de cette formation ont été établis par les soins de hiérogrammates à partir d’enseignements oraux de l’auteur et n’ont pas été revus par celui-ci. Il est donc possible que des interprétations qui ne seraient pas conformes avec la vision de la Sagesse essénienne s’y soient glissées. C’est pourquoi nous demandons à chaque lecteur de prendre du recul et de toujours chercher à développer une vision d’ensemble afin d’entrer dans un véritable apprentissage de la Sagesse essénienne.

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