La maille, je l'ai commencée par hasard, parce que je voulais à tout prix quelque chose de très petit. Et c'est vrai que l'on a tous quelque chose qui nous touche. Moi, c'était le tricot, pour la tendresse, la douceur.
Le tricot permet favorise la méditation
Le tricot est une suite de petits gestes tranquilles et répétitifs. Nombreux sont ceux qui y voient une parenté avec la méditation. "Tricoter ancre dans l’ici et maintenant". Le tricot pourrait même ralentir la respiration et apaiser le rythme cardiaque. Gaëlle Riou, ergothérapeute, a observé ces résultats sur l’anxiété : "Des patients en service de psychiatrie qui participaient à mon atelier de tricot ont réduit leur consommation d’anxiolytiques", atteste-t-elle.
Tricoter permet de renouer avec le sensoriel
Tricoter ramène l’esprit au corps. Le bruit des aiguilles, la douceur des pelotes et les jolies couleurs constituent de menus plaisirs sensoriels dont on connaît aujourd’hui l’importance pour se sentir bien au quotidien. Ces sensations positives peuvent être renforcées par le souvenir apaisant d’une mère ou d’une grand-mère qui tricotait.
Le tricot permet de se vider la tête
Quand on débute, enchaîner les mailles réclame une telle concentration qu’il ne reste aucune place pour ressasser ses problèmes. Les tricoteurs un peu plus aguerris peuvent écouter de la musique ou discuter. Cela contribue à faire taire le monologue intérieur. Une étude canadienne a montré que cet effet fonctionnait même chez des personnes souffrant de pensées obsessionnelles.